Lampides boeticus

Azuré porte-queue

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

L’Azuré porte-queue possède comme son nom l’indique une fine queue à l’aile postérieure au niveau de 2 taches noires. Le dessous des ailes est brun clair ou gris-brun clair finement strié de blanc, avec une large bande blanche postmédiane sur l’aile postérieure. Le mâle a le dessus des ailes bleu-violet étroitement bordé de brun foncé. Le dessus de la femelle est bleu terne largement bordé de brun. L’Azuré porte-queue fréquente les milieux ouverts variés jusqu’à 1300 m. C’est un papillon méridional qui atteint parfois le nord de la France lors de ses migrations. Vole de mars à novembre en plusieurs générations. Source : Les carnets nature de Jessica
Leptotes pirithous

Azuré de Lang

cliquez sur l’image pour l’agrandir

Photographie de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

L’Azuré de Lang est plus petit que l’Azuré porte queue. Il est aussi appelé Petit azuré porte-queue ou encore Azuré de la luzerne. Il a le dessous des ailes brun clair à nombreuses lignes blanches sinueuses. et le dessous de ses ailes est plus contrasté, plutôt avec des taches irrégulières qu’avec des stries, et sans large bande blanche postmédiane Il possède une petite queue à l’aile postérieure bordée de deux taches noires. Le mâle est bleu dessus avec une fine bordure sombre aux ailes antérieures. La femelle est brune dessus avec la base des ailes bleue et de grosses taches d’un brun plus foncé sur les ailes antérieures. Il est localisé dans les départements méditerranéens, très rare ailleurs en migration. Vole de mars à novembre, plus courant en fin d’été et en automne. Source : Les carnets nature de Jessica
Polyommatus coridon

Bleu nacré

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Le Bleu nacré mâle a le dessus des ailes bleu à bordure grise large et pleine à l’aile antérieure, avec de gros ocelles noirs à l’aile postérieure. L’apex de ses ailes antérieures est pointu. La femelle est brune dessus, rarement bleue, avec des lunules oranges aux ailes postérieures, celles des antérieures manquantes ou souvent remplacées par des traces blanches. Les franges sont blanches entrecoupées de noir. Le dessous présente des taches oranges en série complète à l’aile postérieure, souvent assez petites surtout à l’aile antérieure. Le dessous de l’aile antérieure présente un point cellulaire. L’aile postérieure possède un triangle blanc, des ocelles noirs assez petits, le point postdiscal de l’espace 2 est décalé vers la base de l’aile. Le dessous de la femelle est brun souvent assez sombre et contrasté. Vole de début juillet à fin septembre. Source : Les carnets nature de Jessica
Mantis religiosa

Mante religieuse

cliquez sur l’image pour l’agrandir

Photographie de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Mante religieuse a une teinte qui peut aller du vert au marron tirant parfois sur le jaune. Elle possède des pattes antérieures munies de piques très développées qui lui permettent d’attraper ses proies. La base de l’intérieur des pattes antérieures présente une tache noire parfois avec du blanc. Ce critère permet de la différencier des autres mantes Européennes. La tête, de forme triangulaire, présente deux gros yeux bombés, très espacés et trois petits ocelles sur le dessus. Elle est très mobile et peut pivoter à 180 degrés. Les sternites, visibles sur le dessous de l’abdomen, sont au nombre de huit pour les mâles et de six pour les femelles. Les deux sexes présentent deux paires d’ailes. Les ailes antérieures (ou élytres) légèrement cornées protègent les ailes postérieures membraneuses et translucides. Source : Les carnets nature de Jessica

Egretta garzetta

Aigrette garzette

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies : © Marc DERUMEZ

Voici un oiseau qui appartient à la famille des hérons et autres échassiers…
« … facilement identifiables à leurs longues pattes et à leur bec en forme de dague. En vol, ils se différencient des cigognes et des grues par leur cou replié. En Poitou-Charentes, six espèces se reproduisent de façon régulière : les Hérons cendrés, pourprés et garde-bœufs, l’Aigrette garzette, le Bihoreau gris et le Crabier chevelu. {…} durant la période de reproduction, ils s’assemblent en colonies, baptisées héronnières, qui peuvent parfois regrouper des centaines de couples de plusieurs espèces. {…} La colonie est généralement établie dans un boisement tranquille {…} Les Hérons cendrés établissent leurs nids au sommet des houppiers. Garzettes, garde-bœufs, bihoreaux et crabiers s’installent souvent dans les étages, un même arbre abritant parfois jusqu’à plusieurs dizaines de couples. »

ÉTÉ 2025

L'agave géante
de Puymoyen

Photographie de ©Christelle Villeneuve

Stachys palustris

Épiaire des marais

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Albert & Monique BRUN – Charente Nature
Comme son nom l’indique, cet épiaire,  de la famille des Lamiacées, croît dans les marais mais aussi dans les prairies humides marécageuses, dans les fossés, les roselières, sur les rives des étangs et rivières. Ses inflorescences, composées d’épis de quatre à huit fleurs, s’épanouissent de juin à septembre. Ses fleurs ornées de motifs d’un rose plus foncé, ressemblent un peu à de petites fleurs d’orchidées. Cette plante mellifère est souvent accompagnée de la lysimaque commune, l’eupatoire chanvrine, la salicaire, le pigamon jaune et la reine des prés composant ainsi des milieux attirant de nombreux insectes. Outre ses graines, l’épiaire des marais se multiplie de façon végétative par des rejets souterrains dilatés à l’extrémité en organes de réserve et de survie pour l’hiver. Cette espèce est présente un peu partout en France mais elle se raréfie dans la moitié sud. Source : Plantes de Dordogne et départements limitrophes de Bernard et Nicole Bédé et Jean-Claude Martegoute aux Editions du Machaon.
Viburnum opulus

Viorne aubier

De la famille des Adoxacées, cet arbuste touffu de 2 à 4 m, à feuilles opposées à 3 ou 5 lobes, affectionne les sols humides. Il se rencontre dans les ripisylves, les bois frais et les haies. Cette espèce présente deux types de fleurs blanches disposées en corymbes* : celles du centre sont fertiles, celles de la périphérie, stériles, à pétales inégaux, servent à attirer les insectes. Les fruits sont des baies rouges contenant une seule graine aplatie et rosée et sont appréciés des oiseaux en fin d’hiver lorsque les autres fruits ont été consommés. Cette viorne, appréciant les sols argileux et limoneux, est commune en France métropolitaine sauf sur le pourtour méditerranéen où elle est très rare voire absente.
*Corymbe : inflorescence formée de fleurs situées sur un même plan et portées par des pédicelles fixés à des niveaux différents, sur un axe commun.


Sources : Arbres et forêts – Périgord-Quercy-Limousin de Jean-Claude Martegoute aux Editions Bacofin – Guide des arbres et des arbustes de France de Alain Persuy aux Editions Belin

le viorne aubier en automne

Photographies de ©Albert et Monique BRUN

Circaetus gallicus

Circaète Jean-le-Blanc

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Patrick Buraud, ©Jean-Pierre SARDIN et ©Audrey Barbotin – Charente Nature

Le circaète Jean-le-Blanc est un grand rapace diurne migrateur dont l’envergure peut aller jusqu’à 1m85. C’est un rapace discret, sensible au dérangement humain qui niche en Charente, uniquement dans des pins. Il se nourrit quasi exclusivement de reptiles, en particulier de serpents. Les couples sont fidèles entre eux et se reproduisent d’années en années dans le même secteur, voire sur le même nid. La femelle pond un unique oeuf en avril, qui éclôt environ 1 mois et demi plus tard. L’envol du jeune a ensuite lieu en août.
Sous l’égide de Poitou-Charentes Nature, Charente Nature participe au programme Oiseaux forestiers. Ce programme initié en 2022 et reconduit jusqu’en 2027 a pour but d’améliorer la connaissance des oiseaux forestiers et notamment suivre la reproduction du circaète.
Ainsi depuis 2022, un groupe de bénévoles s’est créé à Charente Nature assisté par une salariée. Ils suivent la reproduction des couples déjà connus dans tout le département et prospectent de nouveaux secteurs. Le groupe compte une quinzaine de personnes et accueille chaque année de nouveaux bénévoles.
En partenariat avec le groupe circaète de la LPO Vienne qui coordonne le projet GENTOX-Circa, les bénévoles récupèrent les plumes de mues trouvées autour des aires. Ce projet a pour but de faire des études génétiques et écotoxicologiques sur les circaètes.
En 2025, une quinzaine de sites a été suivie et malgré des échecs, les bénévoles ont pu suivre les envols des jeunes durant ce mois d’août.

Le circaète, comme toutes les espèces de rapaces, est protégé en France (Loi du 10 juillet 1976, figure en annexe I de la Directive « Oiseaux » (n° 79/409 du 6 avril 1979), figure également en annexe II de la Convention de Berne du 19 septembre 1979).

C'est la rentrée !

Observer et comprendre le vivant qui nous entoure : une éducation à l'environnement…

Vous souhaitez sensibiliser ou former vos publics ou vos équipes aux enjeux de l’environnement en Charente ?
Les éducateur.rices de l’association Charente Nature composent des rendez-vous éducatifs sous forme de sorties dans des sites naturels charentais, ou d’ateliers chez vous dans votre structure, pour décrypter notre environnement avec un regard critique et constructif.

cliquez sur l’image pour l’agrandir

Hirondelles des fenêtres : © Marc DERUMEZ