Ces rôles sont pleinement réalisés par nos bénévoles et salariés. Des données sont entrées quotidiennement sur des sites collaboratifs (Faune-Charente, Observatoire de la Biodiversité Végétale…) par l’équipe de naturalistes de l’association et transmises au système d’informations national géré par le Museum National d’Histoire Naturelle.

De leur côté, nos éducateurs à la nature et à l’environnement conçoivent et animent des actions pour de nombreux scolaires mais également vers le grand public.

Le Centre de sauvegarde de la faune sauvage participe aussi, par exemple, par le biais de la médiation faune sauvage. Et le secteur administratif (ne l’oublions pas) coordonne le tout.

Les deux livrets sur la santé et les pesticides réalisés par Charente Nature en partenariat avec l’UFC Que Choisir, Alerte des Médecins sur les pesticides et Vigilance OGM et Pesticides 16 (qui pourraient être complétés par les dernières études), la réflexion concernant l’impact sanitaire du projet d’UVE à Angoulême sont basés sur le résultat de la science.
Chaque action, chaque réponse de Charente Nature prend appui sur des connaissances scientifiques.

Or aujourd’hui, ces connaissances scientifiques n’éclairent pas les prises de décisions politiques, au grand dam d’un nombre de plus en plus grand de chercheurs.

Nous en avons eu un exemple flagrant en début d’année 2024 face aux manifestations d’une partie des agriculteurs. Irrationnel encore : le lobby cynégétique a fait rétablir en Charente la chasse au sanglier en battue, inédite en avril et mai, en dépit de la décision initiale de la Préfète de ne pas autoriser ce mode de chasse dangereux pour le public et préjudiciable à la faune sauvage en période de reproduction.

Même l’UNESCO s’en inquiète dans son rapport sur « La presse et la planète en danger ». Comme lu récemment dans Charente Libre :
« Elle appelle à un renforcement du soutien aux journalistes spécialisés dans les questions environnementales car « sans informations scientifiques fiables sur la crise environnementale en cours, nous ne pourrons jamais espérer la surmonter », a indiqué la directrice générale de l’UNESCO, Audrey AZOULAY, citée dans le rapport. Elle souligne que « la désinformation liée au climat est omniprésente sur les réseaux sociaux ».

Continuer à développer les missions de connaissance de la biodiversité est fondamental ! Nous demandons que les financements qui y sont associés portés par l’Europe, l’Etat et les collectivités se poursuivent sans à-coups.

Enfin et pour revenir à nos statuts, notre juste place d’acteur de la société civile nous conduit à exercer toute notre responsabilité de lanceur d’alertes face aux atteintes à la nature et à l’environnement.

Le Conseil d’Administration de Charente Nature