LES RENCONTRES
DE DÉCEMBRE

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Rougequeue noir

Rougequeue noir  (Phoenicurus ochruros)

appelé également rossignol des murailles ou queue rousse. Le rougequeue noir est assez peu farouche. On le repère à ses cris et à son chant lorsqu’il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. Il est le plus souvent vu perché sur un support dégagé (piquet, fil, buisson, branche basse d’un arbre) d’où il surveille le sol alentour pour repérer ses proies sur lesquelles il fond d’un vol direct. Au sol, il se déplace en sautillant. il agite nerveusement la queue verticalement d’un curieux mouvement mécanique. Lorsqu’il est inquiété, il s’envole d’un vol aisé et direct vers un refuge, arbre, bâtiment ou rocher. C’est avant tout un insectivore qui se nourrit de divers invertébrés terrestres, principalement d’insectes et/ou de leurs larves, mais également d’araignées, de millepattes, de petits mollusques, de petits lombrics..Il est très lié aux milieux rupestres, qu’ils soient naturels (falaises, éboulis rocheux, versants rocailleux, ravins, etc.) ou artificiels (constructions humaines de toutes sortes).

OBSERVATION

Depuis le 13 novembre un immature est présent sur le lac de Mas Caban.

Elanus caeruleus

L'élanion blanc,
un rapace aux yeux rouges.

Il existe quatre sous-espèces d’Élanion blanc. La sous-espèce nominale se reproduit dans la péninsule Ibérique et en France, ainsi que dans la plupart des pays d’Afrique et dans le sud-ouest de la péninsule Arabique. Les autres sous espèces nichent de l’Inde et du sud de la Chine jusqu’à la Nouvelle-Guinée. Il n’est pas réellement migrateur, mais peut s’adonner à un certain nomadisme, parfois très loin des sites de reproduction traditionnels. En France, l’espèce est un nicheur relativement récent : installé depuis le début des années 1980, le premier succès de reproduction a eu lieu en 1990 en Aquitaine à la suite de l’expansion marquée de ce rapace en Espagne, observée depuis une trentaine d’années. Il niche à présent en petit nombre, dans le sud-ouest de la France et le littoral Atlantique. Il se nourrit surtout de petits rongeurs, mais également d’insectivores (musaraignes), de petits oiseaux, de reptiles et d’insectes capturés en vol. Les proies sont capturées à la suite de vol sur place. Il arrive fréquemment que les proies soient consommées en vol. Les proies capturées en Aquitaine, identifiées dans les pelotes de réjection, se composaient essentiellement de micromammifères (61% de campagnols, 15% de musaraignes, 10% de mulots et 13,5% d’oiseaux). Source LPO. Didier WOLF.