Digitalis purpurea

Utriculaire citrine
Utriculaire australe

Cette plante vivace de la famille des Lentibulariacées, croît dans les eaux dormantes des bords d’étangs, des fossés et des mares. Ses feuilles immergées sont alternes et découpées en segments linéaires, portant les utricules. Ceux-ci sont des organes en forme d’outre, ouverts par un clapet et fonctionnant comme des pièges pour de très petites proies. Captées dans l’eau et digérées, celles-ci permettent de compenser la pauvreté en nutriments des eaux. Ses fleurs d’un jaune vif, émergées, sont portées par des pédicelles rouge pâle. La corolle de 15-18 mm, est divisée en deux lèvres entières ou faiblement dentées ; la supérieure redressée, l’inférieure plane, étalée. L’éperon conique est égal à la moitié de la corolle. Elle se reproduit soit par ses graines soit par ses turions (ou hibernacles). Les principales menaces qui pèsent sur cette espèce comme pour un bon nombre composant les herbiers aquatiques sont la dégradation de la qualité des eaux par eutrophisation, l’atterrissement naturel ou artificiel de leur milieu et l’envahissement par les espèces végétales et animales introduites. Les utriculaires sont les plantes carnivores les plus communes en France métropolitaine. Sources : Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes de l’Abbé H. Coste – www.tela-botanica.org

à savoir

Les grandes utriculaires forment un groupe à la taxonomie complexe. Après plusieurs revirements historiques dans leur classification, des travaux récents jettent un doute sur la présence de l’Utriculaire citrine en Europe.

Photographies : © Albert et Monique BRUN

Cliquez sur les images pour les agrandir

Carte géographique

Carte géographique, Araschnia levana, appartient à la famille des Vanesses. Il doit son nom aux revers de ses ailes qui sont ornées d’un réseau de traits blancs semblant évoquer le tracé d’une carte de géographie. Les milieux les plus souvent fréquentés par cette espèce sont les ripisylves (formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives des cours d’eau), les lisières et les clairières humides ou mésophiles jusqu’à 1200 m d’altitude, dans l’ouest des Pyrénées.

Petit nacré

Petit nacré, Issoria lathonia, appartient à la famille des Nymphalidés et à la sous-tribu des “Nacrés” en raison des taches nacrées qui ornent le dessous de leurs ailes. Ce papillon peut voler en 2 à 3 générations, voire 4 selon la région. Sa période de vol peut s’étendre de février à novembre. Il migre en plaine au printemps et à l’automne, puis dans les hautes zones montagneuses durant les mois d’été. Dans le Midi, le Petit nacré réside en permanence.

Petit Sylvain

Petit Sylvain, Limenitis camilla, a la face supérieure des ailes brun sombre barrée de blanc. La face inférieure des ailes est brun orange. Le dessous des ailes postérieures possède une zone basale grise à petites rayures noires et 2 rangées de taches noires (visibles aussi sur le dessus). Les sexes sont semblables. Il fréquente les boisements caducifoliés humides, les hêtraies et les forêts mixtes, les bosquets denses, les coupes et les lisières forestières, souvent près de petits cours d’eau, ripisylves, jusqu’à 1500 m. Le Petit Sylvain est friand des corolles de ronces. Vole en 1 génération de mi-juin à septembre. Source : Les carnets nature de Jessica

Photographies des papillons ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Orthetrum albistylum

Orthétrum à stylets blancs

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

L’Orthétrum à stylets blancs a les ptérostigmas noirs (courte zone étroite d’épaississement du bord antérieur des ailes). Les appendices anaux sont blanchâtres chez les 2 sexes (pas toujours chez le mâle). Il y a 2 bandes laiteuses latérales et une médiodorsale (qui passe entre la base des ailes) sur le thorax. Le mâle possède 2 bandes longitudinales noires sur l’abdomen qui se couvrent d’une pellicule pruineuse. Les segments 8 à 10 (parfois plus haut) sont noirs. La femelle est jaune orangé et possède des bandes longitudinales noires en forme de vaguelettes sur les côtés de l’abdomen. Elle a le 10ème segment blanc. Cette espèce fréquente les lacs, les étangs et les mares ouvertes et vole bas et très vite au-dessus de l’eau. Les mâles se posent souvent au sol dans des zones dégagées près de l’eau. Période de Vol de fin mai à mi-septembre.Source : Les carnets nature de Jessica

Cliquez sur les images pour les agrandir

Cordulie bronzée

Les cordulies ont des yeux verts et un corps métallique caractéristique. Très commune en Aquitaine, la Cordulie bronzée, Cordulia aenea, fréquente tous types de milieux stagnants. Les mâles patrouillent le long des berges en marquant régulièrement des arrêts en vol stationnaire. Ils répètent sans cesse le même parcours (souvent le long des berges) qui constitue leur territoire. Ils s’arrêtent généralement aux mêmes endroits à chaque passage. Les femelles sont beaucoup plus discrètes.

Crocothémis écarlate

Crocothémis écarlate, Crocothemis erythraea, est la seule espèce de son genre présente en France. Les ailes sont hyalines, à l’exception d’une grande tache ambrée à la base des postérieures. Les ptérostigmas sont longs et jaunes. Les mâles matures sont écarlates. Les femelles et les immatures sont brun-jaune avec des bandes antéhumérales et dorsales (entre la base des ailes) claires et souvent une fine ligne noire médiodorsale sur l’abdomen. Les femelles ont les yeux bleus, elles deviennent brunes plus sombres avec l’âge et certaines rougissent. Les Crocothémis écarlates fréquentent les eaux stagnantes et recherchent des microclimats chauds comme des sablières abritées, peu profondes et riches en végétation.Source : Les carnets nature de Jessica

Libellule
à quatre taches

Libellule à quatre taches, Libellula quadrimaculata, a le corps uniformément brun translucide (sombre pour les mâles, plus clair pour les femelles). L’abdomen est effilé à tiers apical noir. Les côtés des segments 4 à 8 sont jaunes. Les ailes sont ambrées à la base avec des taches sombres sur le nodus, et une tache noirâtre triangulaire à la base de l’aile postérieure. Cette libellule fréquente les eaux stagnantes, de préférence à végétation développée. Les mâles se perchent en hauteur pour surveiller leur territoire. Vole d’avril à septembre. Source : Les carnets nature de Jessica

Pennipatte bleuâtre

La Pennipatte bleuâtre, Platycnemis pennipes, comme tous les pennipattes possède une double bande antéhumérale et des marques noires sur les segments 7 à 10 divisées longitudinalement par une ligne claire. Le mâle mature est de couleur bleue. Ses tibias sont élargis (surtout ceux de la 3ème paire de pattes) et parcourus d’une fine ligne noire généralement complète. Le dessus de l’abdomen est parcouru de marques noires en fer de lance. Les deux lobes du cercoïde sont à peu près de la même longueur. Les mâles immatures sont de couleur blanchâtre et n’ont pas autant de marques noires à l’émergence. Les femelles peuvent être de couleur verdâtre, bleuâtre ou brunâtre. Le dessus de l’abdomen est parcouru d’une ou deux lignes noires. La bordure postérieure du pronotum ne possède pas de dent latérale. Les femelles immatures sont plus ternes et avec des marques noires moindres. L’étendue des marques noires dépend de l’hygrométrie à l’émergence et est donc variable. Les individus qui émergent par temps sec ont des marques réduites. Source : Les carnets nature de Jessica

Spectre paisible

Le Spectre paisible, Boyeria irene, se reconnait à sa coloration terne, avec des dessins semblables à un camouflage militaire. Cette libellule est brun grisâtre, avec des marbrures vert grisâtre ou vert bleuâtre, formant de larges bandes à la base des segments. L’abdomen est large à la base. Elle possède une zone sombre indistincte sur le front. Les yeux sont verts, bruns chez les individus immatures. Le champ médian des 4 ailes possède 2 à 4 nervures transverses. Elle fréquente les ruisseaux, rivières et fleuves aux berges ombragées. Son vol est lent et discret, souvent à l’ombre en journée. Elle sort dans des zones plus dégagées au crépuscule pour chasser, pouvant s’éloigner des cours d’eau, et est alors régulièrement observée posée sur les murs de divers bâtiments. Elle vole souvent au crépuscule, ce qui est plutôt rare chez les odonates. Période de vol de fin juin à fin septembre, avec un pic en juillet-août.Source : Les carnets nature de Jessica

Photographies des libellules ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Trithemis annulata

Trithémis pourpré

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Didier Wolf – Curieuse Nature

Le mâle est facile à identifier grâce au front et au vertex purpurins, aux nervures rouges, à la base de l’aile ambrée, à l’abdomen élargi et à la coloration rose vineux du corps. Cette couleur est due à une pruinosité violacée qui couvre le rouge du thorax et de l’abdomen. Les femelles sont brun jaune avec une grande zone jaune à la base des ailes postérieures. Les mâles sont jaunâtres à l’émergence, ils deviennent ensuite oranges puis rouges avant d’acquérir la coloration vineuse définitive. Il fréquente les gravières peu profondes, les étangs et les lagunes. Les mâles se perchent en évidence au bord de l’eau.
Source : Les carnets nature de Jessica

Malva moschata

La mauve musquée

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Albert et Monique BRUN

Cette plante vivace, appartenant à la famille des Malvacées, possède une tige dressée et ramifiée. Les feuilles de la base sont entières et rondes, celles de la tige profondément découpées. Les fleurs mauves, roses ou parfois blanches, naissant à l’aisselle des feuilles, sont portées par un long pédoncule. Les corolles, à 5 lobes égaux légèrement échancrés, soudés à la base, s’épanouissent de juin à octobre. Cette espèce rustique, pouvant supporter jusqu’à -15°C, se rencontre aux bords des chemins, dans les prairies sèches et dans les lieux incultes, sur sols siliceux de préférence. Cette mauve doit son nom à l’odeur musquée de ses fleurs. Source : Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes de l’Abbé H. Coste
Fringilla coelebs

Pinson des arbres

cliquez sur l’image pour l’agrandir

Photographie de ©Marc DERUMEZ

Ce petit passereau d’environ 15 cm de long pèse entre 18 et 25 grammes. Voici ici un mâle adulte, avec son dos brun-noisette, son ventre et sa gorge rosâtres, les côtés de sa tête rougeâtres, sa calotte et sa nuque bleu gris qui le différencient de la femelle, son front noir, ses sous-caudales blanchâtres et son croupion verdâtre. Son bec est bleu acier au printemps, puis se brunit en hiver. Source : Wikipédia

Streptopelia turtur

Tourterelle des bois

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

La Tourterelle des bois est une petite tourterelle (plus petite et plus fine que la Tourterelle turque) discrète et au vol rapide. Souvent, c’est au chant qu’on la contacte. La tête et le corps sont gris pâle avec une nuance vineuse, en particulier à la poitrine et à l’avant du cou. Le ventre est plutôt blanchâtre. Mais ce qu’on note tout de suite avec un instrument d’optique, ce sont deux choses. D’une part, le dessus des ailes fermées, particulièrement les couvertures et scapulaires, avec un large ourlet roux clair. D’autre part, de chaque côté du cou, une marque noire et blanche bien visible. C’est une espèce forestière au sens large pour la reproduction et une espèce des milieux ouverts pour l’alimentation granivore. Elle garde ses distances vis à vis de l’homme dans toutes les phases de sa vie. Elle est farouche et prompte à fuir. C’est une migratrice discrète. L’espèce est classée « Vulnérable ». Elle a beaucoup décliné en Europe depuis 3 ou 4 décennies. Source : LPO
Gallinula chloropus

Gallinule poule-d'eau

cliquez sur les images pour les agrandir

Photographies de ©Marc DERUMEZ

Voilà des poules d’eau capables de voler ! Les juvéniles sont reconnaissables à la forme et à la couleur verte des pattes. Leur plumage est brun sur le dessus et gris/brun dessous. La gorge est blanchâtre. Une ligne blanche se dessine sur les flancs. Le bec des juvéniles n’est pas encore celui d’un adulte. Les adultes arborent un beau bec rouge réhaussé d’une pointe jaune, ainsi qu’une plaque frontale et des yeux rouges !