➔ Santé publique

Le moustique tigre

Il est important d’anticiper certaines actions pour éviter la prolifération d’espèces habituellement étrangères à nos écosystèmes. Dans ce sens, Charente Nature rejoint la ville d’Angoulême sur les préconisations du Club des Citoyens Engagés pour la Nature.

Santé environnementale

L’ambroisie revient
avec l’été

Alerte allergies.

L’ambroisie à feuille d’armoise provient d’Amérique du Nord et est arrivée en Europe au XIXe siècle. Elle se multiplie durant les années 1950, dans les sillons de la mécanisation agricole et sur les voies des échanges commerciaux en expansion, pour devenir préoccupante à partir des années 1980.

Elle est décrite comme une plante annuelle au feuillage vert pur, très découpé, atteignant parfois deux mètres de haut. Ses fleurs sont petites et verdâtres, elles produisent des graines minuscules et abondantes (3 000 par pied !).

De nos jours elle tend à se propager dans plusieurs régions au gré des monocultures et des chantiers de travaux publics.

En Charente, comme ailleurs, elle est surtout observée dans les cultures de tournesol, de maïs et dans les chaumes de céréales. Elle apparaît aussi sur les sols nus de chantiers et sur des bords de routes. Sa prolifération diminue et elle disparaît lorsqu’elle est en concurrence avec d’autres végétaux variés. Mais attention : ses graines peuvent attendre plus de dix ans en dormance dans le sol avant de germer.

Elle provoque de nombreuses réactions allergiques par la dissémination de son pollen porté par le vent d’août à octobre. Elle pose donc un problème majeur et grandissant de santé publique.

Grâce à l’Observatoire des Ambroisies, en découvrant cette espèce vous pourrez contribuer à la connaissance de son expansion et à la lutte contre cette plante envahissante. À cet effet, vous pourrez vous rendre sur le site :

www.signalement-ambroisie.fr

Vous y apprendrez à reconnaître ses espèces, les outils de signalement et les moyens de lutte contre sa présence préjudiciable à notre environnement.

Le pollen de l’ambroisie abonde d’août à octobre. Photo : © Marie Chevalérias – Charente Nature

Photo de l’article : Le pollen de l’ambroisie abonde d’août à octobre. © Marie Chevalerias – Charente Nature

Santé environnementale

Pesticides en viticulture :
une diminution bienvenue

Des vignes plus saines. Pour le globe-trotter charentais qui doit répondre à la question « d’où venez-vous en France ? », la réponse la plus commode est de répondre « la région de Cognac ». Après Paris et Bordeaux, Cognac est la ville française la plus connue à l’étranger, et elle le doit davantage à son alcool ambré qu’au fait que François 1er y ait vu le jour. Ce dernier qualifiait le fleuve Charente « le plus beau ruisseau de mon royaume ». Aussi, quand il y a quelques années, les journaux titraient sur ses records de teneur en pesticides, beaucoup de consommateurs de Cognac ont commencé à se questionner sur la qualité de ce produit du terroir charentais. L’enjeu économique étant de taille, les grandes maisons de négoce ont alors initié une démarche de réduction des pesticides. Parmi ceux-ci, la catégorie des herbicides est particulièrement dans le collimateur. L’usage du glyphosate, principal représentant de cette catégorie, est controversé. D’abord parce qu’il présente une rémanence particulièrement longue dans l’environnement et que, par ruissellement, on en retrouve des quantités substantielles dans le fleuve Charente et ses affluents. Ensuite parce que son usage est avant tout une question de commodité. Pesticide peu coûteux, il permet de s’affranchir d’une partie du travail mécanique dans les parcelles. Poussé par les inquiétudes de leur clientèle, le négoce a donc demandé aux viticulteurs de réduire fortement l’usage des herbicides, avec comme objectif leur arrêt total au cours de cette décennie. Cette démarche est accompagnée par le BNIC (Bureau National Interprofessionnel du Cognac) avec des mesures agro-environnementales qui encouragent les viticulteurs à réduire les doses épandues de pesticides.

Le problème des herbicides étant en bonne voie pour être résolu, la filière viticole charentaise va  désormais devoir se pencher sur deux autres familles de pesticides : les fongicides et les insecticides. Leur réduction passera sans doute à la fois par des traitements alternatifs moins toxiques pour l’Homme et la Nature, mais aussi par des changements de pratiques culturales et l’adaptation des cépages au changement climatique.

Photo de l’article : Paysage printanier d’une vigne enherbée. © Didier Wolf – Charente Nature

➔ Santé publique

L'exposition aux pesticides

Face à l’enjeu de santé publique que représente l’exposition aux pesticides, les bénévoles et militants de quatre associations – Alerte des médecins sur les pesticides, Vigilance OGM et pesticides 16, UFC Que choisir et Charente Nature – ont créé le groupe de travail santé-pesticides. Ce collectif a rédigé un livret, faisant état de 83 propositions.

En juin 2018, le groupe santé-pesticides a lancé une série d’auditions auprès d’un grand nombre d’acteurs du département de la Charente. Elus, agriculteurs, riverains, professionnels de santé ont pu y faire part de leurs analyses sur la question de l’exposition des populations aux pesticides et des mesures qui, à leurs yeux, devraient être prises. Le but était de contribuer à l’animation du débat public en proposant à de nombreux acteurs de s’exprimer librement en dehors du cadre habituel des débats et tables rondes au cours desquels les intervenants ne peuvent pas toujours aller au bout de leurs argumentations.

Santé environnementale

UNE PLANÈTE,
UNE SANTÉ

Partie d’un marché d’animaux en Chine fin 2019, la pandémie de Covid-19 a atteint la Charente début 2020.

Du fait des activités humaines, déforestation, agriculture intensive, industrialisation, des dommages majeurs sont portés à la biodiversité, les écosystèmes se dégradent, et les zoonoses, infections transmises par un animal, se développent et se propagent très rapidement, renforcées par l’ultra-mobilité des êtres humains sur l’ensemble de la planète.

Pour prévenir d’autres pandémies, des experts du monde entier promeuvent l’approche One Health = une seule santé, mouvement qui date du début des années 2000, et que soutient l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il s’agit de reconnaître l’interdépendance entre les santés humaine, animale et environnementale et de créer des collaborations de recherche et de travail entre différents scientifiques : médecins, vétérinaires, biologistes, écologues et institutions de santé publique.

Cette démarche One Health développe une approche globale des crises sanitaires, y intégrant les aspects environnementaux mais aussi économiques, sociaux, culturels. La transversalité et les partages de connaissances entre scientifiques, en lien avec la société civile, se conjuguent avec un travail d’échanges au niveau mondial.

Comme ailleurs sur la planète, notre santé en Charente dépend de celle de notre environnement, de la santé des animaux sauvages et domestiques, des végétaux qui nous entourent, du bon état des milieux naturels, mais aussi de la santé de nos voisins, proches ou très lointains.

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